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Communiqués de presse

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COMMUNIQUE DE PRESSE du 25 octobre 2006

« La voiture n’est pas une vache à lait des caisses publiques »

Ce jeudi 19 octobre, la FEBIAC et Touring ont diffusé un communiqué de presse intitulé « Flux monétaires et flux de trafic dans le transport privé et le transport public ». La voiture y est présentée comme une « vache à lait » des caisses publiques constituant, selon ces deux associations, la seule alternative valable aux besoins réels de mobilité du citoyen. L’ACTP se doit de réagir à ce communiqué : son relent de « tout à la bagnole » va à l’encontre des conceptions d’une mobilité durable. Certes, la voiture rapporte 12 milliards d’euros par an via diverses taxes sur l’achat et l’utilisation des véhicules. Mais n’oublions pas que les coûts engendrés par le transport routier privé sont largement supérieurs si l’on tient compte : - des dégâts en termes de pollution atmosphérique et sonore, d’effet de serre et d’atteinte à la couche d’ozone ; - des dégâts sur le plan de la santé publique (accidents principalement) ; - de l’impact économique négatif dû à la congestion et à la consommation d’énergie ; - des coûts d’aménagement du territoire. Il est donc faux de croire que la voiture est une vache à lait : elle coûte bien plus à la collectivité qu’elle ne lui rapporte. Il est vrai que les transports publics ne constitueront jamais une réponse efficace à tous les besoins de mobilité. Ils pourraient cependant être plus attractifs si la voiture, particulièrement consommatrice d’espace, était cantonnée à un rôle de desserte fine où la flexibilité est requise. Toutes les villes et communes qui ont œuvré en ce sens sont des modèles en terme d’amélioration de la circulation (à ce titre, l’exemple de Strasbourg est particulièrement significatif). Si on veut mener une politique qui réponde aux besoins d’une mobilité moderne et qui contribue à rendre les transports en commun plus attractifs (confort, ponctualité, meilleure desserte temporelle et spatiale, …), les flux de capitaux à destination de ce secteur ne sont pas trop élevés, contrairement à ce qu’affirment la FEBIAC et Touring. Parallèlement aux transports publics, d’autres outils doivent être développés. Pensons au co-voiturage ou au système de voitures partagées (initiatives intéressantes quand on sait que le taux moyen d’occupation d’une voiture est de 1,4 personne en Wallonie) mais aussi, pour le transport de marchandises, à la promotion du rail et des voies navigables.

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