Communiqués de presse
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COMMUNIQUE DE PRESSE du 25 mai 2010
Le CA de la SNCB rejette les propositions de la direction
Le Conseil d’administration réuni ce 21 mai a donc entendu les usagers et décidé de ne pas ratifier les propositions de la direction de la SNCB. Celle-ci proposait de réaliser des économies en réduisant l’offre de transport, alors que cette offre est manifestement insuffisante pour garantir une bonne attractivité.
On rappellera que les Belges ne prennent en moyenne que 20 fois le train par an, alors que les Suisses le prennent 45 fois !
Nous résumons ci-après les principales carences ressenties par la clientèle :
- Hormis sur les lignes à grande vitesse, absence d’un système d’arrêt automatique des trains. Par ailleurs l’installation de la TBL1 augmentera certes le niveau de sécurité mais n’empêchera pas certains accidents qui pourraient être très graves ;
- ponctualité en constante dégradation, souvent pour des causes évitables (absences de personnel, pannes de matériel, …) ;
- dessertes insuffisantes tôt le matin, tard le soir ; desserte horaire pas généralisée, surtout le week-end ; horaires différents la semaine et le week-end (certaines relations sont même supprimées le week-end) ;
- temps de parcours plus longs qu’à l’époque de la traction vapeur sur de nombreuses relations ;
- RER très en retard autour de Bruxelles, nul autour de Charleroi et Liège ;
- pas de matériel adapté pour les liaisons régionales et les lignes rurales ;
- rénovations aberrantes (pas d’air-conditionné et pas de sièges individuels) : les voyageurs subiront le bruit, les courants d’air et l’inconfort des banquettes ;
- aucun matériel actuel n’offre l’accès de plain-pied (les Desiro présenteront un seuil de 5cm) ;
- pas de matériel apte à penduler sur les lignes sinueuses ;
- tarification dissuasive : pas de billet petit groupe, pas de réduction pour une carte 10 voyages, pas de libre-parcours d’un jour, pas (plus) de carte demi-tarif, … ;
- distributeurs de titres de transport incommodes (n’acceptent pas la monnaie européenne) et souvent en panne ;
- aucun projet de train léger ;
- pas de restauration légère dans les trains IC à long parcours.
L’ACTP se réjouit que le Conseil d’Administration ait refusé d’alourdir ce passif.