Communiqués de presse
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Service minimum
Communiqué de presse du 27 août
Les négociateurs réunis sous la houlette des co-formateurs se sont penchés sur le problème de la continuité du service en cas de grève dans les services publics de transport.
Une réduction, voire une suppression du service rendu au public cause en effet un préjudice grave à une partie importante de la population et au-delà à l’économie de toute une région. Dans plusieurs pays, des dispositions ont été prises pour y remédier tant bien que mal. Une continuité est généralement assurée, avec réduction importante de l’offre, un train sur trois assurant par exemple un service minimum, suivant un horaire précaire et offrant une capacité insuffisante.
Partant du constat que plus de la moitié des usagers voyagent en heures de pointe, l’ACTP préconise de limiter légalement l’exercice du droit de grève aux heures creuses. Un service normal (maximum) devrait être assuré pendant les deux périodes de pointe matinale et vespérale, de façon à permettre à une grande partie des usagers de se rendre à leur travail, à un rendez-vous de santé, à des cours ou examens scolaires,…
Cette procédure est appliquée en Italie. Elle constitue un compromis qui préserve le droit de grève des travailleurs et le droit de la population à se déplacer pour ses besoins essentiels.
Les avantages d’un service réduit à deux plages horaires sont nombreux :
- application de l’horaire normal pendant les pointes assure un horaire connu et un nombre de places suffisant
- information plus précise et plus rapide
- animosité induite chez les voyageurs à l’égard des grévistes réduite
- charge financière importante pesant sur les transporteurs, les incitant à rechercher d’urgence une solution aux conflits.
Evidemment, les actions de grèves sauvages, prenant les usagers au dépourvu sont interdites. Les actions doivent être, conformément à la loi, préavisées. Le dialogue social doit être privilégié.