Communiqués de presse
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COMMUNIQUE DE PRESSE du 30 mars 2005
Contrat de gestion
Les rapports entre la SNCB et l’Etat (actionnaire quasi exclusif) sont régis par un contrat de gestion. Le contrat actuel aurait du être renouvelé le 31 décembre 2001. D’avenant en avenant, et la restructuration de la SNCB aidant, le troisième contrat devrait enfin être finalisé.
Qu’attendent les usagers du contrat de gestion ?
Il doit préciser les obligations de la SNCB en matières tarifaires et de services. Ceci concerne, entre autres :
- la désignation des localités qui doivent bénéficier d’une desserte (importance démographique, touristique, socio-économique) ; il n’est donc pas exclu que, eu égard à l’évolution démographique et économique, de nouvelles localités (et des nouvelles liaisons) apparaissent ;
- le type de desserte (TGV, IC, IC+, IR, L, P, sub-urbaine) ; dont doivent jouir ces localités ;
- la fréquence pour chaque type de desserte ;
- les correspondances assurées ;
- l’étendue de la desserte, en semaine, le samedi, le dimanche. Les demandes des voyageurs du samedi sont différentes de celles des voyageurs du dimanche : le samedi est un jour de travail et de courses ; suivant la tendance générale appliquée en Allemagne, en Suisse,… les dessertes du soir devraient être prolongées en semaine et plus encore le week-end. La relation la plus chargée notamment (Anvers-Charleroi devrait compter sur un train de nuit toutes les heures) ;
- les gares qui doivent disposer d’un « centre de voyages » et /ou d’un guichet : les heures d’ouvertures des gares et des guichets ;
- les autres services : accueil handicapés, parkings vélos, parkings voitures (avec mode d’exploitation : gardé, couvert, payant, public,…), consigne, toilettes, librairie, buffet, … Ces derniers éventuellement en partenariat (centres multi-services) ;
- les protocoles avec les TEC : pour les correspondances, la distribution des feuillets horaires, le renouvellement des abonnements, la vente des billets combinés, la gestion des aribus ;
- l’indemnisation des usagers qui subissent un préjudice par fait de grève, de panne, d’accident. La formule sorry-pass n’est pas adaptée à la clientèle touristique ou occasionnelle (projet de directive Européenne discutée en Commission Transport et Tourisme du parlement Européen) ;
- la transparence la plus complète des évaluations de la satisfaction des usagers (critères, mode opératoire). Publier une statistique des voyageurs en retard et non des trains ;
- l’obligation d’améliorer les performances de sécurité, de ponctualité, de vitesse commerciale, de confort (critères, comparaisons avec les réseaux étrangers performants) ;
- la recherche de solutions modernes, adaptées à des dessertes locales ou régionales : matériel à accès bas, avec racks pour vélos, rampes intégrées pour voiturettes pmr, pendulation pour lignes sinueuses (ardennaises) ;
- les conditions de modification des tarifs (liaison à l’index, aux performances).