Communiqués de presse
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COMMUNIQUE DE PRESSE du 8 octobre 2006
Réaction aux récentes grèves sauvages
Suite à l’agression verbale d’un chauffeur, les bus de Jemeppe et de Robermont sont rentrés au dépôt peu après 8h00 ce mardi 7 novembre. L’arrêt de travail aura finalement duré 24 heures.
Depuis ce matin, ce sont les accompagnateurs de trains des dépôts de Mons, Charleroi, La Louvière et Mariembourg qui sont en grève suite à l’agression d’un des leurs. Le trafic sur les lignes Charleroi-Bruxelles, Mons-Bruxelles et Charleroi-Ottignies est fortement perturbé et quasiment nul entre Charleroi et Couvin.
Une fois de plus, l’ACTP déplore que les clients subissent les conséquences de ces grèves déclenchées sans préavis. Les responsables de telles actions doivent prendre conscience de ce qu’elles impliquent pour beaucoup d’écoliers, de travailleurs, de personnes âgées et pour tous les citoyens qui sont privés de leur mode de transport habituel. Les syndicats pénalisent des milliers de clients et les découragent à emprunter les transports publics. Comment peut-on convaincre la population d’utiliser les TEC ou le rail si ceux-ci sont en grève de manière récurrente et inopinée ? Par ailleurs, ce genre de méthode ne contribue pas à améliorer les relations entre les voyageurs et le personnel des TEC ou de la SNCB. On peut également craindre que le battage fait autour de ces agressions encourage leurs auteurs.
L’ACTP regrette cette prise en otage des voyageurs et le manque d’information dont ils sont victimes. Ces grèves « sauvages » doivent faire place à des mesures moins préjudiciables pour le voyageur et tout autant pressantes pour la direction et les autorités politiques.
